19 août 2018

La couche picturale

 

 

Nettoyage

Décrassage

La surface de l’œuvre est nettoyée des poussières adhérentes et de la crasse. Cette opération peut être réalisée à base de solutions aqueuses, de solvants ou avec des méthodes sèches (notamment dans le cas de peintures non vernies)

Allègement du vernis

Dans le cas où la couche de vernis et fortement oxydée (jaunie), ou dégradée (microfissurations, déplacages, chancis…) et qu’elle ne joue donc plus son rôle esthétique et protecteur, il est possible de l’amincir. Une nouvelle couche de vernis protecteur est passée ensuite, préalablement à la réintégration colorée.

Retrait de repeints anciens

Nombre de tableaux ont déjà subi des interventions de restauration dans le passé. Les matériaux employés ne présentant pas les critères de stabilité de ceux utilisés aujourd’hui, les retouches anciennes peuvent avoir viré et être devenues gênantes. On trouve aussi le cas de repeints qui masquent la matière originale (repeints trop larges ou modification volontaire de motifs de la composition). Lorsque cela est possible et justifié, ces repeints peuvent être retirés à l’aide de solvants, de gels de solvants ou mécaniquement au scalpel. 

Réintégration

Masticage des lacunes

Les lacunes de couche picturales sont comblées à l’aide d’un mastic de restauration afin de les mettre à niveau avec la matière originale.

Retouche

A l’aide de couleurs de restauration (pigments liés à un vernis) les lacunes mastiquées et les usures sont retouchées (on dit aussi qu’elles sont “réintégrées”, puisque cela redonne une intégrité à l’image de l’œuvre). La réintégration s’effectue strictement dans les limites des manques de matière originale, sans jamais la recouvrir.