19 août 2018

Sarah Davrinche

Sarah Davrinche

Sarah Davrinche a débuté sa formation à l’Ecole du Louvre où elle s’est spécialisée en histoire de la peinture de l’école française et où elle a mené des recherches en histoire de la restauration des peintures au musée du Louvre.

Couche picturale, Support toile, Peinture murale, conservation en milieu tropical 

Elle est titulaire d’un Master de recherche en histoire de l’art, obtenu en 2009. Elle est diplômée de l’Institut National du Patrimoine en spécialité peinture depuis 2014.

Depuis, elle a exercé la profession de conservateur-restaurateur en indépendant, auprès des musées de France, de monuments historiques, ainsi que de collectionneurs particuliers.

Elle pratique des interventions sur la couche picturale autant que sur le support toile des œuvres qui lui sont confiées.

Ainsi, elle a traité des œuvres provenant du Mobilier National, du musée Boucher-de-Perthes d’Abbeville, du musée des Beaux-arts d’Orléans ou du musée des Beaux-arts de Dijon.

Elle a aussi participé à l’étude ou au traitement de grands décors constitués de peintures sur enduit ou de toiles marouflées, comme ceux de la salle Sthrau de Maubeuge, de la villa Arnaga de Cambo-les-bains, ou de la cathédrale de Saint-Denis de la Réunion. 

Son mémoire de fin d’études à l’INP lui a permis de développer une recherche approfondie sur la conservation des peintures en milieu tropical humide, en collaboration avec le Département de Conservation Préventive du C2RMF, étude qu’elle a eu l’occasion de présenter lors du dernier colloque international de l’APTCCARN (Asia Pacific Tropical Climate Conservation Art Research Network) en novembre 2015à Taïwan.

Depuis, elle poursuit sa recherche dans ce domaine et a eu l’occasion de travailler à plusieurs reprises à l’île de la Réunion pour le musée Léon Dierx de Saint-Denis de la Réunion.

Elle travaille régulièrement au sein d’équipes de restaurateurs, et d’autres professionnels du milieu du patrimoine dans le cadre d’opérations de montage d’expositions, de chantiers de collections ou de conservation préventive.

Elle travaille aussi occasionnellement avec des artistes contemporains dont elle maroufle les oeuvres sur papier sur toile.